environment logo

Gouvernance

Nos équipes de SSEC sur les sites comprennent des professionnels de l’environnement qui assurent la conformité avec la règlementation environnementale locale et la gestion des risques et des opportunités, en respect des meilleures pratiques et en collaboration avec les autres départements; elles surveillent et préparent des rapports faisant état des principaux indicateurs environnementaux couvrant une grande variété de questions environnementales, incluant la biodiversité, les changements climatiques, la quantité et la qualité de l’eau.

Les professionnels de l’environnement des sites sont soutenus par les directeurs de SSEC des bureaux régionaux et du siège social qui les aident en fournissant des conseils, des stratégies et de la surveillance aux équipes affectées à l’environnement et plus largement à la SSEC. Les directeurs reçoivent également des mises à jour régulières sur les principaux indicateurs de performance, les risques et les plans d’action de la part du personnel des sites. La haute direction, le chef de la direction et le conseil d’administration reçoivent aussi des rapports réguliers sur les risques et les indicateurs de performance environnementaux.

Pour en savoir plus sur la façon dont nous assurons l’imputabilité en matière d’environnement à tous les niveaux de l’organisation, consultez la page Gouvernance en matière de SSEC.

Pour en savoir plus sur les liens que nous avons établis entre l’environnement et la rémunération, veuillez consulter la page Notre approche.

Stratégie

La stratégie environnementale de Yamana est d’abord et avant tout axée sur la gestion des impacts et des risques sur le terrain et sur la réduction de notre empreinte chaque fois que cela est possible. Nos sites miniers s’assurent d’être conformes à toutes les exigences légales applicables, certifiés par rapport à la norme ISO 14001 et d’avoir intégré l’évolution des meilleures pratiques internationales dans leurs pratiques opérationnelles grâce à l’application du cadre de gestion intégrée en matière de SSEC de Yamana, et plus récemment des meilleures pratiques de l’industrie énoncées dans les Principes permettant une exploitation minière aurifère responsable (PEMAR) du World Gold Council et les Protocoles de l’initiative Vers le développement minier durable (VDMD) de l’Association minière du Canada. Au cours des années à venir, notre stratégie visera surtout à intégrer l’évolution des meilleures pratiques internationales découlant de l’initiative VDMD et des PEMAR, tout en identifiant les enjeux importants à l’égard desquels nous pouvons prendre une position de chef de file, comme l’eau et les changements climatiques.

Gestion Des Risques

Principaux indicateurs de performance (KPI) environnementaux

Les KPI environnementaux visent à mesurer et à améliorer la performance opérationnelle, à améliorer la communication interne des principaux enjeux environnementaux et à établir des objectifs internes pour maintenir la conformité environnementale. Les KPI abordent le bruit, la poussière, la qualité et la disponibilité de l’eau, la gestion des résidus miniers et les activités de remise en état. Ces indicateurs sont réévalués chaque année pour s’assurer qu’ils demeurent pertinents et que les cibles internes reflètent les données recueillies et les progrès réalisés au cours de l’année précédente.

Les indicateurs varient d’un site à l’autre et aident à gérer les risques juridiques, règlementaires, communautaires et opérationnels. La performance à la lumière de ces indicateurs est communiquée aux équipes des sites et à la haute direction, au conseil d’administration et aux équipes de SSEC des bureaux régionaux et du siège social. Ce processus accorde une visibilité accrue et un meilleur suivi des indicateurs afin d’assurer l’imputabilité des dirigeants des sites et de la haute direction et veiller à ce qu’ils fassent l’objet d’une planification adéquate. De plus, ces risques contribuent à l’élaboration des plans d’amélioration en matière de SSEC et à l’établissement de budgets adéquats en matière de gestion de l’environnement.

Eau

L’eau est une ressource partagée et nous nous engageons à gérer de façon responsable cette ressource communautaire essentielle. Les variations dans la disponibilité ou l’accès à des sources d’eau fiables constituent un risque important pour Yamana et l’industrie en général, car il s’agit d’une composante essentielle du processus minier. Les risques liés à l’eau sont gérés au cas par cas sur chaque site, avec une surveillance étroite de la part du siège social et un accent constant sur la réutilisation et le recyclage de l’eau et sur la prévention des rejets d’eau de procédé dans l’environnement.

Stratégie

L’objectif de notre stratégie en matière d’eau est d’assurer l’efficacité opérationnelle de la gestion de l’eau, ce qui signifie de minimiser les impacts sur les ressources en eau locales, tant en termes de quantité que de qualité. Le contexte lié à l’eau sur chacun de nos sites est unique, et les risques et les défis en la matière sont propres à chaque site et nécessitent des stratégies faites sur mesure pour la gestion de l’eau.

Tous les sites miniers cherchent à minimiser leur utilisation d’eau douce en réduisant la consommation totale et en maximisant l’utilisation d’eau recyclée, afin de minimiser l’impact sur la nappe phréatique locale. De plus, nous évitons de rejeter des eaux de procédé dans l’environnement naturel. Dans l’ensemble, notre stratégie de gestion de l’eau comprend quatre composantes clés : l’efficacité, la qualité, l’adaptation et la préparation aux changements climatiques, et le dialogue avec les parties prenantes.

Composantes de la stratégie et plans d’action

Efficacité

Maximiser l’efficacité et réduire la consommation d’eau brute.

  • Passer en revue les pratiques de gestion de l’eau et les mettre à jour au besoin.
  • Assurer le suivi et la divulgation publique des taux d’utilisation, de recyclage et de rejet de l’eau.
  • Harmoniser nos pratiques avec les meilleures pratiques de l’industrie encadrées par le Protocole d’intendance de l’eau de l’initiative VDMD afin d’encourager l’amélioration des programmes existants de gestion de l’eau.
  • Identifier les possibilités d’améliorer la précision des systèmes de surveillance et des rapports sur l’eau.
  • Élaborer des programmes favorisant l’économie d’eau pour chaque site.
  • Réduire la consommation d’eau douce, maximiser l’utilisation d’eau recyclée et réduire la consommation totale dans la mesure du possible.

Qualité

Minimiser les effets sur la santé humaine et aquatique.

  • Surveiller la qualité de l’eau en fonction de la règlementation locale et de l’évolution des meilleures pratiques internationales.
  • Passer en revue les sites miniers pour identifier les impacts sur la qualité de l’eau, tant à court qu’à long terme.
  • Collaborer avec les agences règlementaires et les communautés pour assurer la transparence des programmes de surveillance de la qualité de l’eau.
  • Modifier les infrastructures pour s’assurer que l’eau de procédé est confinée en toute sécurité.
  • À l’heure actuelle, nous ne rejetons pas d’eau de procédé. Si cela devient nécessaire, nous veillerons à ce que la qualité de l’eau en aval soit maintenue grâce à des systèmes de traitement de l’eau adéquats.

Adaptation et préparation aux changements climatiques

Identifier et comprendre nos vulnérabilités.

  • Surveiller les tendances météorologiques régionales afin de comprendre les effets potentiels à court et à long terme sur la disponibilité et la pérennité des ressources en eau.
  • Ajuster les plans de gestion et les procédures opérationnelles pour protéger les personnes, l’environnement et les biens matériels.
  • Inclure les situations d’urgence potentielles liées à l’eau dans les évaluations des risques et les plans d’intervention de chaque site.
  • Continuellement mettre à jour et mettre à l’essai les plans d’intervention en cas d’urgence pour s’assurer que le personnel ait reçu une formation appropriée.

Dialogue avec les parties prenantes

Communiquer avec les communautés d’accueil et les parties prenantes au sujet des principaux enjeux à chaque étape de nos activités.

  • Établir des voies de communication ouvertes avec les communautés et les principales parties prenantes autour des grandes thématiques associées à l’eau, notamment la qualité et la quantité.
  • Diffuser les résultats de la surveillance de la qualité et de la quantité de l’eau aux communautés d’accueil et aux autres parties prenantes.
  • Élaborer des programmes communautaires de surveillance de l’eau, impliquant notamment le développement des compétences des membres des communautés à mesurer et comprendre les indicateurs et la règlementation liés à l’eau.

Contexte de chacun des sites

site-contexts-map Image
Survol

Notre mine Jacobina prélève son eau d’un réservoir artificiel d’eau douce le long de la rivière Cuia et ne génère aucun rejet, puisque l’eau est entièrement recyclée après traitement. La communauté de Jacobina, située en aval, est le seul autre consommateur d’eau. L’eau n’est pas considérée comme une ressource particulièrement rare dans la région. Le bilan hydrique du site de Jacobina est utilisé pour améliorer continuellement la performance au niveau de l’eau, notamment par une réduction significative de la consommation globale d’eau douce.

La mine connaît une saison des pluies de novembre à avril et une saison sèche de mai à octobre. Les canaux de dérivation existants, les infrastructures de gestion des eaux pluviales (fossés et bassins) et le parc à résidus ont tous une capacité suffisante pour gérer les précipitations extrêmes. Aucune inondation des infrastructures du site ou déversement non contrôlé ne s’est produit lors de tempêtes. L’eau de pluie est captée et accumulée dans des bassins de gestion des eaux pluviales ou dans les installations et les infrastructures du parc à résidus.

Risques Potentiels Stratégies De Gestion Des Risques

Pénurie d’eau à court terme pendant la saison sèche ou lors de sécheresses.

  • Surveiller les volumes accumulés sur le site pour assurer une disponibilité suffisante de l’eau pendant la saison sèche.
  • Suivre les tendances climatiques afin d’identifier les futurs risques potentiels.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.

La qualité à long terme de l’eau sur le site pourrait éventuellement affecter la qualité des eaux souterraines et de surface en aval si elle n’est pas gérée adéquatement.

  • Surveiller en continu la qualité des eaux de surface et souterraines en aval.
  • À l’heure actuelle, nous ne rejetons pas d’eau de procédé. Si cela devient nécessaire, nous veillerons à ce que la qualité de l’eau en aval soit maintenue grâce à des systèmes de traitement de l’eau adéquats.
  • Installer d’autres systèmes de gestion des infrastructures pour atténuer les risques, au besoin.
  • Remettre en état, progressivement, les empilements de roches stériles et les parcs à résidus afin de minimiser les infiltrations.

Des changements dans la disponibilité de l’eau en aval en raison des activités minières si ces dernières ne sont pas gérées adéquatement.

  • Surveiller les niveaux d’eau souterraine en aval et le débit des cours d’eau.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.
  • Maintenir des modèles hydrogéologiques pour assurer une compréhension détaillée des liens entre les eaux de surface et les eaux souterraines.
  • Rester en contact étroit avec les communautés d’accueil pour comprendre les principaux besoins et les préoccupations.

Infiltration d’eau souterraine dans les mines souterraines.

  • S’assurer que les infrastructures souterraines soient conçues pour gérer les entrées d’eau.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.
  • Surveiller les niveaux d’eau souterraine en aval.
  • Maintenir des modèles hydrogéologiques.

Accumulation d’eau sur le site (p. ex., dans les bassins d’entreposage ou dans le parc à résidus) dans des conditions climatiques normales à humides.

  • Surveiller le bilan hydrique à l’échelle du site pour s’assurer que l’eau peut être contenue en toute sécurité sur le site.
  • À l’heure actuelle, nous ne rejetons pas d’eau de procédé. Si cela devient nécessaire, nous veillerons à ce que la qualité de l’eau en aval soit maintenue grâce à des systèmes de traitement de l’eau adéquats.
  • Surveiller les tendances climatiques afin de déceler les changements au niveau des taux de précipitations et ajuster l’aménagement des infrastructures au besoin.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.

Préoccupations des communautés au sujet des effets potentiels sur la qualité de l’eau ou la disponibilité de l’eau.

  • Dialoguer avec les communautés pour comprendre les préoccupations.
  • Communiquer les initiatives et les programmes de gestion de l’eau.
  • Assurer un suivi des préoccupations des communautés au sujet des questions liées à l’eau et y répondre.
  • Lancer un programme communautaire d’échantillonnage de l’eau, s’il y a lieu.
Survol

Notre site El Peñón s’approvisionne en eau dans un aquifère souterrain d’eau salée qui est utilisé exclusivement par Yamana et qui n’est relié à aucun autre aquifère dans la région. L’eau est recyclée des résidus pour une réutilisation dans les procédés et le site ne rejette pas d’eau. La région environnante n’est pas considérée comme déficitaire en eau en raison de la faible consommation d’eau, et l’aquifère d’eau souterraine est réapprovisionné à un rythme suffisant pour soutenir les opérations actuelles.

El Peñón est situé dans le désert d’Atacama, qui est considéré comme le désert le plus sec au monde, et il n’est pas rare que dans certaines régions du désert d’Atacama, plusieurs années s’écoulent sans précipitation. Les événements de pluies extrêmes sont rares et historiquement, le ruissellement des eaux de surface n’a jamais affecté notre site minier.

RISQUES POTENTIELS STRATÉGIES DE GESTION DES RISQUES

Pérennité du système d’approvisionnement en eau en raison des faibles taux de recharge des aquifères d’eau souterraine.

  • Assurer le suivi et la surveillance des niveaux d’eau souterraine et des taux de recharge.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.
  • Identifier les options secondaires d’approvisionnement en eau.
  • Mettre à jour régulièrement le modèle hydrogéologique du site afin de comprendre la pérennité à court et à long terme.
Survol

Minera Florida prélève des eaux de surface au nord des collines environnantes de Cantillana et est actuellement un site sans rejet. Bien que la région en général soit considérée comme étant déficitaire en eau, du moins en ce qui a trait à la disponibilité de l’eau, l’approvisionnement en eau n’est pas considéré comme un risque en raison de la faible consommation d’eau de la mine. Les communautés environnantes utilisent des puits d’eau souterraine comme source d’eau potable, tandis que les eaux de surface sont utilisées localement pour l’agriculture.

La mine connaît des étés secs, mais des précipitations importantes sous forme de pluies intenses pendant l’hiver. Ces événements de précipitations extrêmes n’occasionnent pas d’inondation des infrastructures de l’usine de traitement. Les canaux de dérivation, les infrastructures de gestion des eaux pluviales (fossés et bassins) et le parc à résidus du site ont tous une capacité suffisante pour gérer les précipitations extrêmes.

RISQUES POTENTIELS STRATÉGIES DE GESTION DES RISQUES

Pénurie d’eau à court terme pendant la saison sèche ou lors de sécheresses.

  • Surveiller les volumes accumulés sur le site pour assurer une disponibilité suffisante de l’eau pendant la saison sèche.
  • Suivre les tendances climatiques afin d’identifier les futurs risques potentiels.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.

La qualité à long terme de l’eau sur le site pourrait éventuellement affecter la qualité des eaux souterraines et de surface en aval si elle n’est pas gérée adéquatement.

  • Surveiller la qualité des eaux de surface et souterraines en aval.
  • À l’heure actuelle, nous ne rejetons pas d’eau de procédé. Si cela devient nécessaire, nous veillerons à ce que la qualité de l’eau en aval soit maintenue grâce à des systèmes de traitement de l’eau adéquats.
  • Installer d’autres systèmes de gestion des infrastructures pour atténuer les risques, au besoin.
  • Remettre en état, progressivement, les empilements de roches stériles et le parc à résidus afin de minimiser les infiltrations.

Des changements dans la disponibilité de l’eau en aval en raison des activités minières si ces dernières ne sont pas gérées adéquatement.

  • Surveiller les niveaux d’eau souterraine en aval et le débit des cours d’eau.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.
  • Maintenir des modèles hydrogéologiques pour assurer une compréhension détaillée des liens entre les eaux de surface et les eaux souterraines.
  • Rester en contact étroit avec les communautés d’accueil pour comprendre les principaux besoins et les préoccupations.

Infiltration d’eau souterraine dans les mines souterraines.

  • S’assurer que les infrastructures souterraines soient conçues pour gérer les entrées d’eau.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.
  • Surveiller les niveaux d’eau souterraine en aval.
  • Maintenir des modèles hydrogéologiques.

Accumulation d’eau sur le site (p. ex., dans les bassins d’entreposage ou dans le parc à résidus) dans des conditions climatiques normales à humides.

  • Surveiller le bilan hydrique à l’échelle du site pour s’assurer que l’eau peut être contenue en toute sécurité sur le site.
  • À l’heure actuelle, nous ne rejetons pas d’eau de procédé. Si cela devient nécessaire, nous veillerons à ce que la qualité de l’eau en aval soit maintenue grâce à des systèmes de traitement de l’eau adéquats.
  • Surveiller les tendances climatiques afin de déceler les changements au niveau des taux de précipitations et ajuster l’aménagement des infrastructures au besoin.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.

Préoccupations des communautés au sujet des effets potentiels sur la qualité de l’eau ou la disponibilité de l’eau.

  • Dialoguer avec les communautés pour comprendre les préoccupations.
  • Communiquer les initiatives et les programmes de gestion de l’eau.
  • Assurer un suivi des préoccupations des communautés au sujet des questions liées à l’eau et y répondre.
  • Lancer un programme communautaire d’échantillonnage de l’eau, s’il y a lieu.
Survol

Cerro Moro est située à environ 30 km à l’ouest de la côte de l’océan Atlantique. Les eaux souterraines sont extraites et traitées avant d’être utilisées dans l’usine de traitement et sont ensuite recyclées, ce qui ne génère aucun rejet. Le site maintient un bilan hydrique détaillé qui tient compte de tous les aspects de la mine et des volumes de précipitations et qui relève d’une équipe spécialisée sur place.

La mine se trouve dans une région généralement considérée comme semi-aride, mais pas particulièrement déficitaire en eau puisqu’elle reçoit d’importants épisodes de précipitations pendant les mois d’hiver. Des canaux de dérivation et des infrastructures de gestion des eaux pluviales (fossés et bassins) sont utilisés pour gérer les précipitations, et le parc à résidus est conçu avec une capacité suffisante pour accommoder les épisodes de précipitations extrêmes.

RISQUES POTENTIELS STRATÉGIES DE GESTION DES RISQUES

Pérennité du système d’approvisionnement en eau en raison des faibles taux de recharge de l’aquifère d’eau souterraine.

  • Assurer le suivi et la surveillance des niveaux d’eau souterraine et des taux de recharge de l’aquifère.
  • Maximiser le recyclage et la réutilisation de l’eau.
  • Identifier les options secondaires d’approvisionnement en eau.
  • Mettre à jour régulièrement le modèle hydrogéologique du site afin de comprendre la pérennité à court et à long terme.

Préoccupations des communautés au sujet des effets potentiels sur la qualité de l’eau ou la disponibilité de l’eau.

  • Dialoguer avec les communautés pour comprendre les préoccupations.
  • Communiquer les initiatives et les programmes de gestion de l’eau.
  • Assurer un suivi des préoccupations des communautés au sujet des questions liées à l’eau et y répondre.
  • Lancer un programme communautaire d’échantillonnage de l’eau, s’il y a lieu.

Déchets Minéraux Et Non Minéraux

Stratégie

Un élément essentiel de notre programme de gestion de l’environnement consiste à réduire et à gérer les risques par la ségrégation des déchets dans les installations sources et à mettre l’accent sur la réduction, la réutilisation et le recyclage des déchets. Lorsque les déchets ne peuvent être recyclés ou réutilisés, le transport et l’élimination des déchets sont effectués par des entrepreneurs agréés, conformément à la législation locale et aux permis applicables.

Notre approche en matière de gestion des déchets minéraux vise à assurer la stabilité des pentes des empilements de roches stériles et à confirmer que la qualité des eaux souterraines et de surface sur nos sites miniers n’affectera pas les utilisateurs en aval, en mettant l’accent sur la surveillance et l’atténuation des concentrations de sulfates, le lessivage des métaux et le drainage rocheux acide.

Yamana accorde une attention particulière à la gestion des résidus miniers en raison de son importance et de sa complexité; les résidus miniers font donc l’objet d’un système de gestion distinct, lequel est décrit en détail à la page Gestion des résidus miniers.

EN SAVOIR PLUS SUR LA GESTION DES RÉSIDUS MINIERS

Changements Climatiques

Les changements climatiques sont l’un des enjeux les plus importants de notre époque et nous reconnaissons que les entreprises ont un rôle crucial à jouer pour relever ce défi. En 2020, nous avons amorcé un processus de renouvellement de notre Stratégie sur les changements climatiques, en mettant l’accent sur la réduction des émissions et l’établissement de cibles basées sur la science pour nous aider à y parvenir. Bien que les changements climatiques soient un enjeu mondial, ils représentent également un risque très tangible pour nos sites miniers et nos communautés d’accueil; à ce titre, d’importants efforts ont été déployés pour évaluer et surveiller ces risques afin de réduire la probabilité d’impacts sur les communautés et sur nos activités.

Stratégie

Notre stratégie s’articule autour de deux principaux piliers : le premier porte sur la gestion de l’énergie et des émissions, tandis que le deuxième porte sur les mesures d’atténuation, l’adaptation et la préparation. La deuxième moitié de cette stratégie est en place depuis des années et découle de notre processus d’évaluation des risques liés aux changements climatiques, à l’eau et à la biodiversité, lequel est abordé plus en détail ci-dessous. Le volet énergie et émissions de notre Stratégie sur les changements climatiques a été approuvé au début de 2021; nos efforts en 2021 créeront des bases solides pour faciliter la mise en place de voies opérationnelles de réduction des émissions et d’objectifs quantitatifs à court, moyen et long terme en 2022, en vue d’atteindre un objectif global de carboneutralité nette d’ici 2050. Bien que, depuis quelques années déjà, nos sites miniers se fixent des objectifs énergétiques annuels, nous reconnaissons l’importance de prendre des engagements à l’échelle de l’organisation et de fixer des cibles solides basées sur la science.

Composantes de la stratégie et plans d’action :

Énergie et émissions

Notre stratégie comprend les éléments suivants :

  • Adopter des cibles basées sur la science en fonction d’un scénario d’émissions nettement inférieur à 2°C;
  • Soutenir publiquement la cible de carboneutralité nette d’ici 2050 et s’y engager;
  • Établir un point de référence pour les émissions et les prévisions et procéder à une première sélection des options de réduction;
  • Harmoniser la stratégie avec les lignes directrices du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GTIFCC) et la divulgation correspondante;
  • Créer un groupe de travail interdisciplinaire sur les changements climatiques, comprenant des membres de l’équipe de SSEC, des opérations, de l’approvisionnement et des finances;
  • Collaborer avec les sites miniers pour établir les rôles et les responsabilités liés à l’élaboration de feuilles de route de réduction détaillées pour chaque site; et
  • Établir des échéanciers pour l’élaboration des feuilles de route de réduction et des estimations théoriques des coûts.

Mesures d’atténuation

Gérer l’efficacité énergétique et la réduction des émissions.

  • Passer en revue les politiques de gestion de l’énergie et les mettre à jour au besoin.
  • Assurer le suivi et la divulgation publique de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES).
  • Utiliser les cadres de référence des meilleures pratiques sectorielles, plus précisément le Protocole sur la consommation d’énergie et la gestion des émissions de GES de l’initiative VDMD, pour aider à cibler les améliorations aux programmes existants de gestion de l’énergie.
  • Maintenir des programmes d’efficacité énergétique pour chaque site.
  • Utiliser des objectifs propres à chaque site pour assurer une meilleure gestion de l’utilisation des combustibles fossiles et une réduction de l’empreinte carbone, dans la mesure du possible.
  • Explorer les possibilités d’énergies renouvelables dans la mesure du possible.

Adaptation et préparation

Identifier et comprendre nos vulnérabilités afin de prévenir les impacts sur nos opérations.

  • Surveiller les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes au niveau de chaque site.
  • Identifier les possibilités d’améliorer l’exactitude des systèmes de collecte de données et de production de rapports.
  • Modifier les installations pour s’assurer qu’elles seront prêtes à résister en toute sécurité aux phénomènes météorologiques extrêmes, particulièrement en ce qui a trait à la gestion de l’eau.
  • Ajuster les plans de gestion et les procédures opérationnelles pour protéger les personnes, l’environnement et les biens matériels contre les impacts potentiels.
  • Se tenir au courant des changements apportés aux politiques et aux règlements environnementaux et adopter une approche proactive face aux changements potentiels des politiques et de la règlementation.

Préparation aux situations d’urgence

Élaborer des plans de préparation et d’intervention en cas d’urgence pour les répercussions possibles sur nos activités.

  • Définir les phénomènes météorologiques extrêmes potentiels et les autres crises et urgences prévisibles pour chaque site.
  • Mettre à jour et mettre à l’essai en continu les plans d’intervention d’urgence pour faire face aux changements climatiques locaux.
  • S’assurer que le personnel du site et les communautés locales soient au courant de leurs rôles et de leurs responsabilités et soient formés en conséquence.

Gestion des risques

Des évaluations des risques liés aux changements climatiques ont été effectuées à chacun de nos sites miniers afin de :

  • Adopter une approche plus actuelle et proactive pour comprendre nos risques climatiques;
  • Impliquer les sites dans l’identification et l’énumération des principaux risques et opportunités;
  • Comprendre et prioriser les risques potentiels en fonction de la probabilité et des conséquences potentielles;
  • Classer et prioriser les risques potentiels pour l’environnement, les communautés et les sites miniers;
  • Identifier les enjeux liés aux risques et les thèmes communs à l’ensemble de nos sites;
  • Déterminer les domaines potentiels nécessitant de futures études et réflexions; et
  • Formuler des recommandations et collaborer avec les sites miniers à l’élaboration de plans d’action pour gérer les risques de façon proactive.

Les risques et les opportunités suivants ont été identifiés comme étant les plus importants pour Yamana lors d’évaluations exhaustives des risques liés aux changements climatiques :

risk-graphic image
Biodiversité
Stabilité
Des Parcs À Résidus
Fiabilité
Énergétique
Incendies
Qualité
En Aval
Inondations
Émissions
De Carbone
Changements
Règlementaires
Déversement
Imprévu
Disponibilité
De L'eau
(Sécheresse)
Coût
Énergétique
Poussière
dans les
Communautés

BIODIVERSITÉ

Les plans d'action pour cet indicateur sont de haut niveau.

STABILITÉ DES PARCS À RÉSIDUS

Les plans d'action pour cet indicateur sont de haut niveau.

Fiabilité Énergétique

Les plans d'action pour cet indicateur sont de haut niveau.

Incendies

Feux de forêt régionaux et locaux qui perturbent l'accès aux sites ou entraînent des interruptions des opérations.

  • Continuer la planification des interventions en cas d'urgence et les programmes de formation.
  • Coopérer activement avec les autorités locales et régionales pour assurer une approche unifiée à la gestion des feux de forêt.
  • Continuer de travailler avec les communautés d'accueil pour favoriser la biodiversité locale et les initiatives de gestion des eaux.

Qualité En Aval

Les plans d'action pour cet indicateur sont de haut niveau.

Inondations

Les plans d'action pour cet indicateur sont de haut niveau.

Émissions De Carbone

Les plans d'action pour cet indicateur sont de haut niveau.

Changements Règlementaires

Changements règlementaires qui ont un impact sur les coûts d'exploitation

  • Effectuer des analyses économiques et de sensibilité des coûts portant sur les implications financières potentielles des changements climatiques au cours des 5 à 10 prochaines années.

Déversement Imprévu

Les plans d'action pour cet indicateur sont de haut niveau.

Disponibilité De L'eau (Sécheresse)

Gestion des eaux sur nos sites durant les conditions météorologiques extrêmes (tempêtes avec fortes précipitations et saisons sèches ou sécheresses) afin d'atténuer le risque d'inondations et les dommages aux infrastructures et aux routes de transport, et prévenir les impacts sur les communautés d'accueil.

Coût Énergétique

Changements des coûts énergétiques en raison de la tarification du carbone, de la règlementation plus stricte entourant la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, ou des exigences en matière de production d'énergie renouvelable.

  • Effectuer une analyse de sensibilité des coûts portant sur le coût énergétique et considérer différents facteurs comme les taxes sur le carbone, les variations des prix pour le carburant ou des frais de livraison.
  • Considérer comment les énergies renouvelables locales pourraient réduire les risques actuels liés à l'approvisionnement énergétique.
  • Poursuivre les programmes d'efficacité énergétique sur les sites afin de minimiser la consommation d'énergie.
  • Suivre les discussions des décideurs à l'échelle locale et mondiale pour comprendre les changements potentiels.
  • Considérer de potentiels mécanismes internes de tarification du carbone.

Poussière Dans Les Communautés

Poussières générées sur les sites, particulièrement les parcs à résidus, durant les saisons sèches et les sécheresses.

  • Continuer de miser sur l'application d'eau et d'autres technologies d'absorption/de suppression des poussières pour gérer les poussières au besoin.
  • Collaborer de façon proactive avec les communautés d'accueil sur la gestion et le contrôle des poussières pour réduire les impacts sur les membres des communautés.

Puisque face aux changements climatiques, la gestion de l’eau est l’un de nos risques les plus importants et les plus complexes, une évaluation distincte des risques liés à l’eau a également été effectuée. Les résultats de cette évaluation des risques sont examinés plus en détail à la section Eau de notre page Environnement..

BIODIVERSITÉ

Prioriser la biodiversité signifie que nous visons constamment à minimiser les impacts sur l’environnement local de nos sites et aux alentours, tout en contribuant positivement à la santé écologique à long terme.

Stratégie

La conservation et la gestion de la biodiversité sont une priorité pour Yamana, et cela commence en s’assurant de colliger des informations adéquates sur l’écologie du milieu d’accueil, sur nos impacts et en utilisant l’échelle hiérarchique des mesures d’atténuation pour atténuer et gérer adéquatement ces impacts.

En se basant sur la collecte continue de données et les résultats des évaluations de biodiversité, chaque site élabore et maintient son propre plan de gestion de la biodiversité, qui respecte à la fois la législation locale et l’approche globale de Yamana en matière de gestion et de conservation de la biodiversité. Ces stratégies comprennent, sans s’y limiter, la remise en état progressive, la protection et la restauration d’espèces végétales endémiques, la conservation des zones sensibles et les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité.

Gestion des risques

Aucune de nos mines en exploitation n’est située dans l’une des aires protégées internationalement reconnues suivantes : les aires protégées des catégories I à IV de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les sites naturels du patrimoine mondial de l’UNESCO, les réserves de biosphère du Programme sur l’homme et la biosphère de l’UNESCO, et les zones humides désignées en vertu de la Convention relative aux zones humides d’importance internationale (la Convention de Ramsar).

Les évaluations des risques liés à la biodiversité effectuées à chacun de nos sites miniers examinent comment, où et quand nous recueillons des données sur la biodiversité afin d’assurer une gestion efficace. Voici un résumé de haut niveau des principales conclusions :

risk-management-map Image

Jacobina

  • Les considérations relatives à la biodiversité sont gérées avec soin grâce à la réhabilitation des zones perturbées, à des programmes de sauvetage et de relocalisation des espèces de flore et de faune pendant les activités de défrichage des sites, ainsi qu’à des zones de protection et d’activités restreintes le long des plans d’eau.
  • Un inventaire des espèces est effectué avant d’obtenir chaque permis de défrichage, conformément à la législation locale.
  • Nous aidons à protéger 2 700 hectares qui sont adjacents à notre mine et qui font partie du parc de Sete Passagens.
  • Le site maintient des réserves légales, dont l’importance pour la conservation de la biodiversité est reconnue, conformément au Code forestier.
  • Jacobina élargit le champ d’application de son Plan de surveillance de la biodiversité avec l’aide d’EcoArqueologia. Cette portée élargie du plan intégrera des lignes directrices tirées des normes brésiliennes, du Code de gestion du cyanure, de notre cadre de SSEC, de la Liste rouge de l’UICN et des lignes directrices du gouvernement fédéral et de l’état. Il comprendra une mise à jour des inventaires et des procédures pour la surveillance et l’interaction avec la flore et la faune ainsi que des analyses écotoxicologiques à plusieurs endroits dans les rivières.

El Peñón

  • La mine est située dans le désert d’Atacama, une région avec une biodiversité extrêmement faible. Il n’y a pas d’espèces établies de flore ou de faune dans la région entourant le site, et les migrations de faune sur le site sont très limitées.

Minera Florida

  • La mine est située dans l’aire de conservation de la Cordillère de Cantillana, et le cadre décrit dans la Stratégie nationale pour la biodiversité du Chili régit toutes les activités dans l’aire de conservation.
  • En reconnaissance des valeurs de biodiversité de la région, et en toute conformité avec le cadre légal de conservation, Minera Florida a élaboré un plan détaillé de conservation de la biodiversité qui prévoit le reboisement en continu de la région de Cantillana et la compensation de plus de 100 % de l’empreinte de notre site minier de Minera Florida. Dans le cadre de ce programme, un plan de sensibilisation pour la communauté locale a également été élaboré, impliquant notamment des activités de recherche, d’amélioration de l’environnement, de conservation des espèces et de sensibilisation environnementale. De plus amples détails sur le plan communautaire de conservation de la biodiversité (2013-2017) sont disponibles ici..
  • Nos contributions comprennent la protection de 10 000 hectares à la mine, situés dans une aire de conservation au Chili qui est gérée en partenariat avec le comité Altos de Cantillana. Dans le cadre de ce partenariat, nous avons joué un rôle central dans les efforts visant à réintroduire le palmier chilien, une espèce menacée, dans l’aire de conservation en 2014.

Cerro Moro

  • Le site est situé dans une région à faible biodiversité. Nous avons réalisé une étude sur la biodiversité qui a permis d’identifier certaines espèces importantes et protégées (de flore et de faune) à l’intérieur des limites du site. Cependant, ces espèces ne sont pas endémiques et se retrouvent un peu partout dans la province et dans la région de Patagonie en général.

Fermeture

La fermeture est une étape inévitable du cycle de vie de nos sites miniers. Chez Yamana, nous croyons qu’il est de notre devoir d’assurer la fermeture, la surveillance et la gestion de nos sites fermés de façon responsable. Nous accordons également beaucoup d’importance au maintien d’une relation solide avec les communautés d’accueil et les parties prenantes de chaque site tout au long, pendant et après le processus de fermeture.

closure-mining image

Principes généraux de fermeture :

  • Atteindre la stabilité physique et chimique pour éviter les impacts sur l’environnement.
  • Assurer la sécurité physique du site pour les humains et les animaux.
  • Minimiser les risques à court et à long terme.
  • Faciliter les transitions socioéconomiques pour les communautés d’accueil afin de démontrer les avantages durables à long terme de l’exploitation minière.
  • Assurer la stabilité écologique.
  • Minimiser les besoins pour des soins de longue durée.
  • Intégrer des considérations relatives à l’utilisation future des terres lors de la planification et de l’exécution des activités de fermeture.

Stratégie

L’approche de Yamana en matière de fermeture est axée sur la planification proactive, le respect de nos engagements de fermeture et, à tout le moins, le retour des sites à une condition acceptable tant pour le gouvernement que pour les intervenants locaux. Nous abordons la fermeture au moyen de divers mécanismes, les plans de fermeture étant un élément clé pour tous les sites d’exploitation.

Tous les sites actifs, indépendamment de l’état d’avancement du cycle de vie de la mine, maintiennent des plans de fermeture et de remise en état à jour, et allouent des fonds pour couvrir les coûts de fermeture bien avant la fermeture de la mine. Les plans de fermeture sont révisés et mis à jour régulièrement pour s’assurer qu’ils reflètent adéquatement l’évolution de l’empreinte minière ainsi que les cadres règlementaire et économique de leur juridiction.

En plus de maintenir des plans de fermeture, nos sites participent à des activités de remise en état progressive dès que possible. Cette façon de faire génère ultimement moins d’impacts sur l’environnement et assure un retour plus rapide de l’écosystème naturel une fois que la mine n’est plus en exploitation.

Enfin, nous nous efforçons d’assurer une fermeture sociale adéquate avec les communautés d’accueil entourant nos sites. Ultimement, la stratégie consiste à investir dans les communautés locales tout au long de la vie de la mine d’une manière qui favorise la résilience et la pérennité économiques, sociales et culturelles. Cela permet de s’assurer que nos communautés d’accueil sont non seulement équipées pour faire la transition lors de la fermeture de nos mines, mais qu’elles pourront aussi prospérer dans un contexte post-minier.

Lorsque nous atteignons la fin de vie d’une mine, nous mettons davantage d’efforts sur le dialogue actif et la communication transparente pour préparer les membres de la communauté aux dernières étapes du cycle de vie de la mine.

Gestion des risques

Les risques les plus importants associés aux sites fermés sont généralement liés à la gestion des roches stériles et des résidus miniers, à la gestion de l’eau, aux défis sociaux et à l’évolution des exigences en matière de permis, ces derniers étant atténués grâce à divers processus, incluant une surveillance régulière de la qualité de l’eau locale et de l’eau rejetée dans l’environnement. La surveillance aide à l’élaboration de stratégies de gestion pour tous les risques déterminables. L’utilisation de recouvrements techniques pour les roches stériles sulfurées et le minerai traité par lixiviation en tas sur notre site Beartrack est un exemple de notre approche proactive en matière de gestion des risques. Cette stratégie de contrôle à la source minimise passivement les impacts sur la qualité de l’eau à long terme, minimisant ainsi les exigences à long terme en matière de traitement de l’eau, qui peuvent quelquefois s’avérer complexes.

Sur les sites en exploitation, les risques liés à la fermeture sont gérés en révisant et en mettant à jour régulièrement nos plans de fermeture tout en restaurant simultanément les zones perturbées lorsque c’est possible. Ces stratégies nous permettent d’aborder de façon dynamique les exigences de fermeture et de nous assurer que les stratégies à long terme sont bien adaptées aux conditions actuelles du site minier.